L’annonce vient directement de Marc Zuckerberg, le patron de Facebook : la maison mère de l’entreprise change de nom et devient Meta.

L’objectif derrière tout ça, que le nom représente davantage toutes les activités actuelles et futures du groupe. Les noms des différents réseaux sociaux restent quant à eux inchangés.

Une entreprise qui change de nom, ça n’a rien d’étonnant. C’est même fréquent dans le monde du digital. Mais quand c’est le géant des technologies Facebook qui passe à l’acte, ça change la donne.

En effet, ce jeudi, le patron du groupe californien, a annoncé que la maison-mère de Facebook, WhatsApp, Instagram, Messenger et Oculus changeait de nom, pour devenir « Meta ». «Notre marque était trop liée à un seul de nos services et ne reflétait pas tout ce que nous faisons», a expliqué le PDG du groupe, Marc Zuckerberg.

Metaverse

Le nouveau nom Meta puise son origine dans une langue ancienne. En effet Meta veut dire « au-delà » en grec ancien, ce qui sous-entend qu’il y a toujours plus à construire.

Ce nouveau nom renvoie également au metaverse, méta-univers en français. Pour Marc Zuckerberg, le metaverse est « l’avenir de l’Internet », après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.).

Faire taire les rumeurs

Ce changement de nom ne change en rien la structure de l’entreprise. Et le patron affirme que les différents réseaux sociaux conserveront leurs différents noms.

Pour les détracteurs de la société, ce changement de nom viendrait pour faire taire les rumeurs et masquer les controverses. Un bon coup de communication en somme. En effet, cette annonce intervient en pleine affaire des « Facebook Files », révélations de documents massives sur la façon dont la société américaine a ignoré des rapports internes et des avertissements sur les dommages créés par le réseau social à travers le monde, notamment sur les adolescents.

Ceci étant, dans sa présentation, Mark Zuckerberg a très peu évoqué les soucis de sa société, et seulement de façon abstraite ou positive. « Les dernières années m’ont donné de nombreuses leçons d’humilité », a-t-il dit.

« Je suis arrivé à la conclusion que le manque de choix et les prix élevés étouffent l’innovation, empêchent les gens de construire de nouvelles choses et retardent toute l’économie numérique », a-t-il continué, en référence à sa rivalité avec son voisin Apple et son écosystème construit autour de l’iPhone.